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La critique cinévisuelle de José: aujourd'hui, Le Secret De Brokeass Mountain

On se rappelle tous du fameux film de Jean-Jacques "que des plaisirs" Annaud, avec des ours qui courent dans la montagne. Ang Lee nous livre un remake plus profond: la montagne est restée, mais les ours font maintenant du café et se déboîtent le cul. Le cocktail "cowboys, homosexualité et Chasse Et Pêche" nous transporte dans un monde où les acteurs ne vieillissent pas d'un poil en 20 ans (ils ne changent même pas de chemise), si ce n'est l'ajout intelligent d'une fausse moustache au milieu du film (+10 ans donc) pour accentuer l'effet texan.

Nous pourrons déplorer la non-présence de close-ups savoureux, ni l'emploi d'acteurs non-homophobes. À cela s'ajoute que tous les gays pleuraient à la sortie de la salle, et que l'autre moitié des pas gays se demandaient pourquoi ils n'étaient justement pas gays. Un film déchirant pour tout le monde donc, mais surtout pour les acteurs, car l'histoire raconte qu'ils ont passé un mois à tourner les scènes sous la tente. Ang Lee aurait d'ailleurs voulu que le cheval se joigne à eux dans la scène finale, mais on dit aussi que ça aurait été Ang Lee lui-même qui aurait eu le rôle en backstage. Un tournage tout en rebondissement donc.

Au final, ce film nous laisse dans une expectitude noire à l'image de la flagornerie naturelle du Ang Lee (commentaire non personnel prononcé par un homme au catogan qui pleurait).

Bon moi je vais me faire pousser le catogan en écoutant Mylène Farmer, à bientôt.